Mastercard investit dans la branche fintech de MTN pour renforcer l’inclusion financière en Afrique
L’opérateur télécom MTN Group cède une participation à Mastercard dans son activité de technologies financières, ouvrant la voie à une collaboration visant à exploiter le potentiel de l’utilisation croissante des téléphones portables pour favoriser l’inclusion financière en Afrique.
Dans une démarche stratégique visant à dynamiser l’inclusion financière en Afrique, le géant américain des services de paiement, Mastercard, a conclu un accord avec l’opérateur télécom sud-africain MTN Group. Selon le communiqué publié le 14 août, MTN a signé un mémorandum d’entente pour céder une participation minoritaire dans sa branche fintech à Mastercard.
MTN Group, un acteur majeur de la téléphonie mobile sur le continent africain, n’a pas divulgué le montant précis de la transaction. Cependant, la valorisation globale de sa branche fintech est estimée à 5,2 milliards de dollars. Les accords d’investissement définitifs devraient être finalisés sous peu, suite à l’achèvement de l’audit préalable.
Ralph Mupita, le directeur général de MTN Group, a annoncé que la participation cédée à Mastercard pourrait éventuellement atteindre jusqu’à 30 %. Cette démarche vise à tirer parti de l’expansion de l’utilisation des téléphones portables comme moyen d’inclusion financière en Afrique. Près de deux tiers de la population du continent n’ont pas accès à un compte bancaire ou à des services financiers complets.
L’investissement de Mastercard dans la branche fintech de MTN arrive à point nommé, alors que les technologies financières se positionnent comme un moteur clé pour favoriser l’accès aux services financiers dans des régions mal desservies. En capitalisant sur l’ubiquité des téléphones portables en Afrique, cette collaboration vise à créer des solutions novatrices pour surmonter les barrières traditionnelles à l’inclusion financière.
À mesure que les accords définitifs seront finalisés, l’industrie surveille attentivement cette alliance qui pourrait redéfinir le paysage des services financiers sur le continent africain, offrant de nouvelles opportunités pour des millions de personnes jusqu’ici exclues du système financier traditionnel.