Retrait de Barbie des cinémas algériens : polémique sur fond de censure et de controverse

Le film Barbie, qui a déjà franchi le milliard de dollars de recettes mondiales, suscite une vague de censure et de controverses dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Algérie. Malgré son succès au box-office, des allusions à l’homosexualité et des scènes pour un public adulte ont poussé certaines nations à interdire sa diffusion, soulevant des débats sur la liberté artistique et l’expression.

L’Algérie a retiré le film Barbie de ses salles de cinéma après plus de deux semaines de diffusion, citant une « atteinte à la morale ». Des propriétaires de salles ont modifié les programmes sans donner d’explications, tandis que le distributeur a également annoncé la déprogrammation du film sorti le 19 juillet. Des sources bien informées ont évoqué des scènes pour adultes et des allusions à l’homosexualité, suscitant la controverse.

Les interdictions se sont propagées dans la région. Le Koweït et le Liban ont également interdit le film pour des raisons similaires, suscitant des discussions sur la liberté d’expression et les questions LGBT+. Cependant, le motif d’interdiction basé sur l’homosexualité a été critiqué, car le film ne traite pas de cette question, comme l’a souligné l’actrice principale Margot Robbie.

Pendant ce temps, le film Barbie continue de dominer le box-office nord-américain et a déjà généré plus d’un milliard de dollars de recettes dans le monde. Le succès du film a également stimulé les ventes d’accessoires et de poupées du groupe Mattel, créant un phénomène culturel à l’échelle mondiale.

Cette controverse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les créateurs et distributeurs de contenu à l’ère de la mondialisation. Alors que le film remporte un franc succès sur le plan commercial, il se heurte à des sensibilités culturelles et morales différentes dans différentes régions. La censure et les interdictions soulèvent des questions sur la liberté artistique et la diversité des opinions dans un paysage médiatique de plus en plus mondialisé.

La saga de Barbie reflète ainsi les tensions entre la recherche du profit et le respect des valeurs locales, tout en mettant en évidence le besoin d’un dialogue constructif sur les questions de morale et de représentation à l’échelle mondiale.