L’Égypte inaugure une nouvelle station de transit pour optimiser la gestion des déchets solides au Caire

Le gouvernorat du Caire en Égypte renforce ses efforts en matière de gestion des déchets solides avec l’inauguration d’une station de transit moderne. Cette installation, d’une capacité de 2 000 tonnes par jour, vise à améliorer la collecte et le transfert des déchets vers des centres de traitement spécialisés. Grâce à ce partenariat entre différents ministères égyptiens et l’Organisation arabe pour l’industrialisation, le pays s’engage à réduire significativement la pollution générée par les déchets solides et sanitaires d’ici 2030.

La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a inauguré la nouvelle station de transit des déchets solides près de la route de Port-Saïd, dans le gouvernorat du Caire. Elle s’étend sur 4 100 m² et vise à soutenir les centres de gestion des déchets de la région et à optimiser le traitement des ordures collectées dans huit quartiers du nord du gouvernorat, dont Shubra, Zawia Al-Hamra, Hadayek Al-Qubba, Rawd Al-Faraj, Al-Sharabiyyah, Al-Sahel, Al-Zaytoun et Al-Amiriya.

Avec une production quotidienne de 1 500 tonnes de déchets solides, la région du Caire a un besoin pressant d’améliorer sa gestion des déchets. Cette nouvelle station de transit contribuera non seulement à réduire la pollution des sols et de l’eau causée par les déchets, mais aussi à diminuer les émissions de méthane, un gaz à effet de serre puissant responsable du réchauffement climatique.

Le projet, réalisé grâce à un partenariat entre les ministères égyptiens de l’Environnement, du Développement local, de la Planification et du développement économique, et l’Organisation arabe pour l’industrialisation (OAI), a nécessité un investissement de 80 millions de livres égyptiennes (environ 2,6 millions de dollars).

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement égyptien de réduire de 50 % la pollution due aux déchets solides et sanitaires d’ici 2030, en promouvant l’économie circulaire et en renforçant les infrastructures dédiées à la gestion des déchets. L’Égypte produit actuellement près de 95 millions de tonnes de déchets chaque année, et cette nouvelle station de transit marque un pas important vers un avenir plus propre et durable pour la capitale égyptienne.

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