Le Fonds vert pour le climat alloue 10 millions de dollars à la Côte d’Ivoire pour renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face au changement climatique

Le Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund, GCF) va allouer une somme de 10 millions de dollars (environ 5,9 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire pour un projet destiné à renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face au changement climatique. Le financement du projet a été annoncé le lundi 24 juillet par le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), qui en assurera également la mise en œuvre en partenariat avec le gouvernement ivoirien, dans la région du Poro, située au nord du pays.

Ce projet vise à permettre aux femmes et aux jeunes d’accéder à des actifs productifs tels que des intrants et des équipements agricoles améliorés. Les femmes bénéficieront également de formations sur le changement climatique et d’une assistance basée sur des données indicielles, leur permettant ainsi de prendre des décisions éclairées concernant leurs activités agricoles en tenant compte des perturbations climatiques.

Olivia Hantz, représentante du PAM en Côte d’Ivoire, a souligné que les chocs climatiques représentent une menace réelle pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés du nord de la Côte d’Ivoire. Cette contribution du GCF permettra donc au PAM de mettre en œuvre des interventions novatrices visant à renforcer la capacité d’adaptation et à améliorer la résilience des communautés de petits exploitants agricoles, particulièrement celles dirigées par des femmes, face aux défis posés par le changement climatique.

L’initiative a pour objectif de soutenir les ménages de petits exploitants agricoles en favorisant leur accès aux marchés et en facilitant l’accès au crédit ainsi que les contacts avec le marché. Le projet a pour but ultime de renforcer la résilience économique de ces ménages et de leur permettre de prospérer malgré les défis climatiques auxquels ils sont confrontés. Environ 70 000 femmes et jeunes vulnérables, particulièrement touchés par les effets de la crise climatique, devraient bénéficier de ce projet.

Selon le PAM, la région du Poro a été frappée par des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des sécheresses, des vagues de chaleur, des inondations et des pluies torrentielles. Cette situation a eu des répercussions graves sur la production alimentaire et a entraîné d’importantes pertes dans le secteur agricole. Le PAM prévoit que la fréquence de ces conditions climatiques extrêmes, notamment la chaleur et l’humidité, augmentera encore d’ici 2050.

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