Un programme de sécurité alimentaire de 1,5 milliard USD est lancé par Arab-Africa Trade Bridges

Pour favoriser et augmenter les échanges commerciaux et d’investissements entre les pays africains et arabes membres de l’OCI, plusieurs États ont mis en place une plateforme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, soutenue par plusieurs organisations dont Afreximbank et la BADEA. Une nouvelle initiative a été lancée par cette plateforme pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Un projet pour la sécurité alimentaire d’une valeur de 1,5 milliard de dollars (environ 897 milliards de FCFA) sera mis en place par l’initiative des Ponts commerciaux arabo-africains (AATB). La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a diffusé un communiqué à cet égard le vendredi 7 juillet.

En d’autres termes, le programme vise à créer des systèmes alimentaires résilients et durables qui garantissent la disponibilité, l’accessibilité et la disponibilité d’aliments nutritifs à des prix abordables pour tous. Il est destiné à attirer les investissements, à améliorer les infrastructures, à optimiser les chaînes de valeur et à favoriser la coopération. À long terme, le programme assurera la sécurité alimentaire et soutiendra le développement socio-économique des régions touchées.

« L’objectif principal du programme à court terme est de répondre aux besoins immédiats des pays membres en matière de sécurité alimentaire, en mettant l’accent sur la garantie des ressources nécessaires à un approvisionnement constant et fiable en produits alimentaires essentiels. Cet objectif reconnaît également l’urgence de répondre aux besoins immédiats des populations confrontées à l’insécurité alimentaire », a indiqué la note d’information.

Selon le Programme alimentaire mondial, le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë ou susceptibles de l’être est passé de 135 millions dans 53 pays avant la pandémie à 345 millions dans 79 pays en l’espace de deux ans. Une situation aggravée par les conflits (comme la guerre en Ukraine, etc.), les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. La région la plus affectée par le phénomène reste l’Afrique.

Rappelons que les besoins de financement pour cette année 2023 sont évalués à 25,1 milliards de dollars, selon l’institution onusienne.

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