Le gouvernement burkinabè approuve une augmentation de 47 % du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)

Selon la BCEAO, la flambée des prix des denrées alimentaires importées par l’UEMOA maintient un niveau élevé des produits alimentaires. Afin de protéger le pouvoir d’achat de la population, certains gouvernements ont décidé d’augmenter les salaires.

Au Burkina Faso, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) connaîtra une augmentation de 46,65 %, passant ainsi de 30 684 FCFA (environ 46,8 euros) à 45 000 FCFA (environ 68,6 euros). Cette augmentation du SMIG s’applique à tous les travailleurs du pays, à l’exception de ceux travaillant dans les exploitations agricoles et des personnes sous contrat d’apprentissage. Par conséquent, les nouveaux salaires minimums horaires sont fixés à 259,62 FCFA, tandis que les salaires minimums mensuels sont de 45 000 FCFA.

Pour les travailleurs des exploitations agricoles, le nouveau décret fixe les salaires minimums interprofessionnels garantis à 239,69 FCFA par heure de travail et à 1 917,52 FCFA par jour pour une durée de travail de 8 heures.

Les médias locaux annonçaient déjà un accord entre la plateforme des centrales syndicales et les employeurs burkinabè. Néanmoins, ce nouveau SMIG, bien qu’officiellement adopté, reste en deçà de la proposition initiale de la plateforme qui était de 60 000 FCFA.

Il convient de noter que cette initiative du Burkina Faso s’inscrit dans le sillage de plusieurs de ses voisins de la sous-région. Par exemple, en Côte d’Ivoire, le SMIG est passé de 60 000 FCFA à 75 000 FCFA (+25 %), au Bénin, il est de 52 000 FCFA contre 40 000 FCFA (+30 %) précédemment, et au Togo, il est passé de 35 000 à 52 500 FCFA (+50 %). Ces augmentations salariales visent à protéger le pouvoir d’achat de la population face à la hausse de l’inflation ces dernières années.

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