Mozambique : sept nouvelles adductions d’eau potable inaugurées en réponse aux dégâts du cyclone Idai

Dans la province centrale de Sofala, au Mozambique, sept adductions d’eau potable ont été récemment inaugurées dans les quartiers de Buzi, Nhamatanda et Dondo. Ces installations viennent remplacer celles endommagées par le cyclone Idai en 2019, offrant ainsi un meilleur approvisionnement en eau potable et améliorant la qualité de vie des populations touchées.

Ces nouvelles installations remplacent les adductions d’eau potable endommagées par le cyclone Idai et viennent compléter les 13 adductions déjà présentes dans les trois quartiers ciblés. Buzi bénéficie particulièrement de cinq nouvelles adductions, tandis que Nhamatanda et Dondo accueillent chacun une nouvelle adduction. Ces AEP sont équipées de forages multifonctionnels ainsi que de réseaux de transport et de distribution d’eau potable, assurant ainsi un approvisionnement régulier et fiable en eau.

L’objectif principal de ces nouvelles installations est d’améliorer la qualité de vie des populations touchées par le cyclone Idai. En fournissant un accès à l’eau potable, les autorités locales espèrent répondre aux besoins essentiels des habitants et les aider à se rétablir progressivement de la catastrophe qui les a frappés.

Ces réalisations sont réalisées dans le cadre du Programme d’urgence et de relèvement résilient (PCIREP), une initiative multi-pays mise en œuvre au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi. Ce programme vise à faciliter la reconstruction des infrastructures socioéconomiques détruites par des catastrophes naturelles et à renforcer la résilience face à de futures crises. Outre les adductions d’eau potable, le PCIREP investit également dans des mesures de prévention des risques de catastrophe, telles que l’installation de radars météorologiques et de systèmes d’alerte dans différentes provinces du Mozambique.

Le financement du PCIREP est assuré par l’État du Mozambique, en collaboration avec plusieurs partenaires au développement. Parmi eux, la Banque africaine de développement (BAD) a joué un rôle clé en allouant déjà 52 millions de dollars au programme. Ces fonds permettent de mettre en œuvre les initiatives de reconstruction et de prévention des risques, contribuant ainsi à améliorer la résilience des communautés locales face aux futures catastrophes naturelles.

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