Côte d’Ivoire : Inauguration d’une zone agro-industrielle dédiée à la transformation de l’anacarde

La ville de Korhogo, en Côte d’Ivoire, dispose désormais de sa première zone agro-industrielle de transformation de l’anacarde, inaugurée hier par les responsables du Conseil coton-anacarde. Ce pôle industriel, d’une superficie de 28 hectares, abrite sept usines modernes de transformation de la matière cajou, représentant une avancée majeure dans la promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

 

La ville de Korhogo, située en Côte d’Ivoire, a marqué une étape décisive dans le secteur de l’agro-industrie en inaugurant la première zone agro-industrielle de transformation de l’anacarde. Cette initiative, mise en place par les responsables du Conseil coton-anacarde, vise à renforcer la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde dans le pays.

Lors de la cérémonie d’inauguration qui s’est déroulée hier, le préfet de région, André Ekponon, a exprimé sa satisfaction quant à la concrétisation de ce projet ambitieux. La zone agro-industrielle de Korhogo s’étend sur une superficie de 28 hectares et abrite sept usines de transformation de l’anacarde équipées de technologies modernes. Elle dispose d’une capacité de transformation annuelle de 60 à 80 mille tonnes. Pour le gouvernement ivoirien, cet investissement dans la transformation de l’anacarde est essentiel pour créer une valeur ajoutée sur la chaîne de commercialisation de cette culture.

Le directeur général du Conseil coton-anacarde, le Dr Coulibaly Adama, a souligné l’importance de la transformation des matières premières dans le secteur agricole ivoirien. Il a expliqué que malgré les performances agricoles du pays, des défis subsistent, d’où la mise en place du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA), financé par la Banque mondiale.

Le PPCA a pour objectif d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de l’anacarde au profit des petits exploitants agricoles et de l’industrie de transformation du cajou en Côte d’Ivoire. Dans cette optique, le directeur général du Conseil coton-anacarde a appelé à l’appropriation des investissements acquis, en particulier par les investisseurs nationaux, afin de valoriser les ressources du pays.

Adama Coulibaly a souligné que la volonté du gouvernement ivoirien est de promouvoir la transformation des produits agricoles. Il a rappelé que le président de la République a clairement indiqué la nécessité d’aller résolument vers la transformation de la chaîne de valeur de chaque filière agricole.

Pour réussir ce défi, le directeur général a mis l’accent sur la création d’un écosystème favorable à l’activité de transformation, qui comprend l’amélioration des plantations, des variétés et la mise en place d’un système de traçabilité garantissant la confiance des consommateurs. Il a également souligné l’importance de la participation des investisseurs nationaux, en plus des investisseurs internationaux mobilisés grâce aux efforts de communication à l’extérieur du pays. Il a encouragé les nationaux à saisir cette opportunité et à installer leurs unités industrielles sur le site de la zone agro-industrielle de Korhogo.

En plus de Korhogo, d’autres zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde sont prévues dans les villes de Bondoukou et de Séguéla. Ces pôles industriels auront respectivement une superficie de 25 hectares et 20 hectares, et contribueront à accroître la capacité de transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial.

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