La Banque mondiale prévoit une croissance économique de 2,5% pour le Maroc en 2023

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, le Maroc devrait enregistrer une croissance économique de 2,5% cette année, stimulée par la résilience du secteur du tourisme et de l’industrie automobile. Toutefois, des conditions météorologiques défavorables et l’inflation élevée représentent des défis pour la croissance du pays.

 

Les dernières projections du Groupe de la Banque mondiale ont révélé une perspective positive pour la croissance économique du Maroc. Selon l’institution financière internationale, le pays devrait enregistrer une croissance de 2,5% cette année, avant d’atteindre 3,3% en 2024. Cette augmentation de la croissance est attribuée à la résilience du secteur du tourisme et de l’industrie automobile, qui ont continué à se redresser malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.

Cependant, la Banque mondiale a souligné que des conditions météorologiques défavorables, y compris une sécheresse persistante, retarderont la normalisation de la production agricole après plusieurs années consécutives de mauvaises récoltes. Cette situation pourrait continuer à fragiliser la croissance économique du pays. De plus, l’inflation élevée et le chômage persistent, ce qui représente des défis supplémentaires pour le Maroc.

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) devrait également faire face à des difficultés de croissance en 2023. Selon les projections de la Banque mondiale, la croissance dans la région devrait ralentir à 2,2% cette année, avec des révisions à la baisse par rapport aux prévisions précédentes. Les pays exportateurs et importateurs de pétrole sont tous deux touchés par cette tendance.

Les pays exportateurs de pétrole, qui ont bénéficié d’une croissance élevée au cours de la dernière décennie, ont annoncé des réductions de leur production pétrolière, ce qui pourrait avoir un impact sur leurs revenus. D’autre part, les économies importatrices de pétrole sont confrontées à des défis tels qu’une inflation élevée et une demande mondiale en baisse. Ces facteurs contribuent au ralentissement de leur croissance en 2023.

La Banque mondiale met en garde contre la vulnérabilité des économies importatrices de pétrole aux fluctuations du marché, en raison de leur niveau d’endettement public élevé et de leurs réserves de change limitées. D’autre part, les pays exportateurs dépendent fortement des recettes pétrolières, et toute initiative mondiale visant à accélérer la transition vers les énergies vertes pourrait affecter négativement la demande de combustibles fossiles, mettant ainsi en péril leur croissance économique.

En ce qui concerne la croissance économique mondiale, la Banque mondiale prévoit un ralentissement à 2,1% cette année, par rapport à 3,1% en 2022. L’institution financière internationale souligne également le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement, notamment en raison des taux d’intérêt élevés.

 

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