14 pays africains ont été suspendus de l’accord d’AGOA entre 2001 et 2021

Cette suspension a entraîné une baisse considérable de leurs exportations vers les États-Unis. Elle constitue à ce titre un risque important pour l’économie des pays en développement selon la Banque mondiale.

 

L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) offre une franchise de droits de douane sur près de 1800 produits qu’exportent les pays africains vers les États-Unis. La suspension d’une nation bénéficiaire de cet accord entraîne une chute considérable de ses exportations vers Washington. En RCA et en Gambie, l’interruption du régime de l’AGOA a causé une baisse moyenne de 45 % des exportations de ces pays vers les États-Unis.

Cette situation constitue une menace pour l’économie des pays bénéficiaires selon la Banque mondiale. Le danger d’un tel accord réside dans son caractère non-réciproque. La suspension d’un pays africain de l’AGOA n’a aucun effet sur les États-Unis mais frappe de plein fouet le pays sanctionné. De plus, la décision de suspension se prend unilatéralement par Washington et s’impose à l’État bénéficiaire. Les nations africaines devraient donc revoir leur position pour opter pour des accords commerciaux à impacts réciproques.

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