La société Orano revient au Niger pour exploiter de l’uranium

L’entreprise française avait plié bagages quelques années plus tôt pour non-rentabilité du site où il opérait dans le nord du Niger. Aujourd’hui, elle se dit prête à utiliser de nouvelles méthodes plus adaptées pour tirer profit de l’exploitation de cette mine.

Le géant du nucléaire en France, Orano (ex-Areva) a renouvelé un partenariat avec les autorités nigériennes pour reprendre l’exploitation de l’uranium dans le pays ouest-africain. L’accord permettra à la société de reprendre ses opérations sur le site d’Imouraren. Il s’agit de l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, avec une réserve estimée à 200 000 tonnes.

Orano opérait sur le site depuis 1978. Il l’a abandonné il y a quelques années en déclarant que la mine n’était pas rentable. Il a fallu de longues discussions pour que les autorités nigériennes accordent un nouveau permis à l’entreprise française. Cette dernière se dit désormais disposée à utiliser de nouvelles méthodes d’exploitation plus adaptées pour réduire ses coûts de production et rentabiliser le site.

L’uranium est utilisé comme combustible dans les réacteurs nucléaires pour produire de l’électricité. Il s’impose désormais comme l’un des minerais les plus importants de la transition énergétique, à côté du cobalt, du cuivre et du lithium.