Burkina Faso : Une compagnie minière britannique renonce à un permis d’exploitation aurifère

Ce désistement intervient en raison de la conjoncture économique sur le marché mondial de l’or. Il s’explique également par la situation sécuritaire dans le pays ouest-africain gravement touché par le terrorisme.

La compagnie britannique Centamin a renoncé à un permis d’exploitation aurifère au Burkina Faso. L’information a été confirmée par un décret adopté en Conseil des ministres la semaine dernière. L’entreprise basée dans l’Ile de Jersey avait obtenu en 2015, une autorisation pour exploiter une mine d’or dans la commune de Batié au Sud-Ouest du Burkina Faso. La durée du permis était de 20 ans. Centamin intervenait dans le pays via sa filiale locale Konkera SA.

Son renoncement au permis aurifère s’explique par « la conjoncture économique du marché de l’or » et par l’insécurité au Burkina Faso. L’entreprise britannique n’a jamais pu lancer les travaux de construction de la mine qui lui a été confiée. 40 % du territoire burkinabé échappe actuellement au contrôle de l’État. La menace terroriste a augmenté depuis l’année dernière, entraînant la fermeture de certaines mines d’or et l’abandon des activités d’orpaillage. Cette situation a causé une chute de 14 % de la production aurifère en 2022.