L’accès à l’éducation demeure inégalitaire entre les sexes en Afrique de l’Ouest et du Centre

Les filles ont plus de chances de rater le cours secondaire dans ces deux régions d’Afrique. Certains pays sortent néanmoins du lot grâce aux réformes engagées par leurs dirigeants au cours des dernières années. Les meilleurs élèves en la matière sont le Gabon et la Côte d’Ivoire.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, la probabilité qu’une fille ou une femme ne soit pas inscrite au cours secondaire est de 58 %. Celle de contracter une grossesse pendant l’adolescence est de 20 %. Les filles et les femmes peuvent également s’attendre à ne pas percevoir la même rémunération que leurs homologues masculins lorsqu’elles exerceront une profession, quel que soit le secteur.

Cette inégalité est due selon la Banque mondiale aux attitudes et aux croyances d’autrefois qui empêchent les femmes d’atteindre leur plein potentiel. Or, poursuit le prêteur, si on change le point de vue et les comportements de la société vis-à-vis de la femme, les retombées seront énormes, et ce, dans tous les secteurs.

Au Nigeria par exemple, une année d’éducation supplémentaire pour les filles et les femmes augmente les futurs revenus d’au moins 10 %. Elle diminue également les risques de mortalité maternelle de 20 %. En Afrique, certains pays se sont illustrés par leurs efforts en vue d’une société égalitaire entre les hommes et les femmes. C’est notamment le cas du Gabon qui est, à ce jour, le meilleur réformateur d’Afrique subsaharienne en la matière.

Ce pays d’Afrique centrale a atteint un score de 100 dans le domaine des salaires. Au Gabon, les femmes perçoivent le même salaire que les hommes qui exercent la même profession qu’elles. Aujourd’hui, les gabonaises ont la possibilité et la capacité de faire des métiers qui étaient autrefois exclusivement réservés aux hommes, et ce, dans tous les secteurs.

La Côte d’Ivoire est aussi un exemple en matière d’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique. Dans ce pays, les femmes peuvent entreprendre au même titre que les hommes. Elles peuvent aussi avoir accès au crédit au même rang que leurs homologues masculins, sans discrimination.

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