Afrique subsaharienne/dégâts écosystèmes : Vers une contraction de -9,7% du PIB d’ici 2030 ?

L’Afrique subsaharienne pourrait perdre 9,7% de son PIB d’ici 2030 à cause des dégâts causés par les humains sur les écosystèmes. C’est ce qui ressort du rapport de la Banque mondiale intitulé « The Economic case for nature : A global earth-economy model to assess development policy pathways ». Il a été réalisé en collaboration avec l’Université du Minnesota et l’Université Purdue.

Cette récession que risque de subir l’Afrique subsaharienne serait induite par l’effondrement des services écosystémiques. Ces derniers sont définis comme des avantages que l’homme tire des fonctions naturelles de certains écosystèmes. On peut citer la production de l’oxygène de l’air, l’épuration naturelle des eaux et l’activité des pollinisateurs dans les cultures.

En Afrique subsaharienne, l’effondrement de ces services est notamment dû à une dépendance vis-à-vis des produits forestiers. Il est aussi causé par « une capacité limitée (des Etats africains) à passer à d’autres options de production et de consommation qui seraient moins affectées ». Les services qui seraient impactés par cet effondrement d’ici 2030 sont entre autres la pollinisation sauvage et la fourniture de nourriture à partir des pêches marines.

Ainsi, la Banque mondiale pense que la prochaine Conférence de l’ONU sur la biodiversité « est une opportunité d’adopter des objectifs réalisables ». Elle devrait se dérouler en octobre 2021 à Kunming (Chine). D’après l’institution financière, « ces objectifs sont la protection de 30% des terres et de 30% des océans d’ici 2030 ». Ils ont été dénommés « CIBLE 30 x 30 ».

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