Robert Friedland : « Le monde a besoin du cuivre congolais » pour sa transition écologique

Robert Friedland, a déclaré que la République démocratique du Congo détient la « clé » de l’écologisation de l’économie mondiale. « Le monde a besoin du cuivre congolais pour se débarrasser des énergies fossiles »? rapporte Bloomberg de sa déclaration. Le patron de la compagnie Ivanhoe Mines qui a récemment commencé la production du cuivre en RDC a affirmé que ce pays possède les meilleurs gisements de métaux au monde. Une affirmation de poids quand on sait que Robert Friedland a parcouru 59 pays ces trois dernières décennies.

Dans une marche vers les énergies vertes et l’abandon des combustibles fossiles, les énergies propres sont de plus en plus priorisées. Elles nécessitent cependant plus de ressources minières dont le cuivre. Les gisements congolais s’avèrent être la solution selon le magnat. Des pénuries de métaux s’annoncent d’ores et déjà dans les principaux pays producteurs comme le Chili. La RDC devient à l’heure actuelle, une destination sûre pour les exploitants. « Si nous venions de Mars et qu’on nous avait envoyés pour trouver du cuivre sur la Terre, nous irions certainement au Katanga » a déclaré Friedland. Il confirme ainsi les recherches des géologues qui ont découvert depuis longtemps, le potentiel minier congolais.

La RDC a souvent été confrontée à une instabilité politique. Un manque de transparence de son secteur a souvent empêché l’exploration et l’extraction de ses gisements. Certaines difficultés sont liées à la ferme volonté du pays de tirer les plus grandes parts des projets industriels développés sur son territoire. D’autres sont relatives à l’interdiction juridique d’exporter des concentrés de cuivre du pays.

La compagnie Ivanhoe Mines Limited s’est toutefois dite « à l’aise » pour opérer en RDC. Elle compte faire de sa nouvelle mine de cuivre Kamoa-Kakula, l’une des plus grandes et les plus vertes au monde. Cette nouvelle mine devrait produire 400 000 tonnes de cuivre à l’issue de sa première phase de production. Une capacité qui doublera à la 12e année d’exploitation. A ce moment, la mine de Kamoa-Kakula deviendra la deuxième plus grande au monde.

 

 

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