Standard Bank veut acheter plus de parts dans sa filiale angolaise suite à l’acquisition des actifs de son partenaire Carlos Sao Vicente par l’Etat

Standard Bank Group Limited veut acheter plus d’actions dans sa filiale en Angola afin d’augmenter sa participation au sein de cette division. Cette décision intervient suite à la détention de son partenaire Carlos Sao Vicente qui a été suspendu du Conseil d’administration de la filiale angolaise de Standard Bank. Les autorités du pays ont aussi saisi les 49% d’actifs qu’il possédait au sein de la filiale angolaise. Ces parts ont été remises à l’institut de gestion d’actifs d’Etat angolais dénommé IGATO.

Standard Bank prévoit donc augmenter sa participation dans la filiale angolaise si l’occasion se présente. « Au cours des deux dernières années, nous avons augmenté notre participation dans nos filiales au Kenya et au Nigéria »,confie Sola David-Borha, directrice générale de la division africaine de la banque, à Bloomberg. Une loi angolaise interdit aux entreprises étrangères de posséder la totalité des parts de leurs filiales dans le pays. C’est ce qui explique le fait que Standard Bank ne détienne pas la pleine propriété de son unité en Angola.

Carlos Sao Vicente est actuellement en plein milieu d’une accusation de fraude suite aux mesures prises par l’actuel président Joao Laurenço pour réprimer la « présumée » corruption qui s’est déroulée sous l’administration de l’ancien régime de José Eduardo dos Santos. En attendant les résultats des nouvelles enquêtes entamées, Carlos Sao Vicente sera encore retenu pendant environ six semaines après que sa détention a été prolongée de deux mois il y a deux semaines.

En dehors de l’Afrique du Sud, l’Angola est l’un des six principaux contributeurs aux bénéfices de la Standard Bank sur le continent. Cette dernière compte s’étendre davantage sur le marché de l’Afrique subsaharienne où le FMI prévoit une croissance économique de 3,2% cette année. Selon Sola David-Borha, Standard Bank a contribué à la mobilisation de 2 milliards de dollars de capitaux auprès du Royaume Uni, au profit des entreprises et gouvernements africains ces deux dernières années. Elle ajoute que la banque peut en amener d’autres sur le marché.

 

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