Phatisa clôture son fonds destiné à l’agrobusiness africain à 143 millions de dollars et progresse dans ses ambitions pour l’Afrique

La clôture finale du Phatisa Food Fund 2 (PFF 2) destiné au secteur agro-alimentaire à travers le Sud du Sahara vient d’être réalisée à hauteur de 143 millions de dollars. C’est ce qu’annonce le fonds d’investissement Phatisa qui progresse davantage dans la concrétisation de ses ambitions pour l’Afrique. Phatisa cherche à travers ses actions à « relever l’un des défis les plus urgents de l’Afrique » qu’est la sécurité alimentaire. 

Les ressources mobilisées pour le compte du PFF 2 seront investies dans la chaine de valeur alimentaire au Sud du Sahara pour augmenter la production agricole de 3 millions de tonnes et créer plus de 2000 emplois dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. Elles serviront aussi à appuyer 90 000 petits exploitants et micro-entrepreneurs à travers les marchés d’activité du fonds d’investissement basé à Maurice. « (…) Nous visons à créer de la valeur partagée ; de la croissance inclusive et durable ; et relever les défis sociaux et environnementaux qui affectent certaines des personnes les plus marginalisées d’Afrique » déclare Stuart Bradley Managing Partner chez Phatisa cité par La Tribune.

Selon un communiqué de Phatisa, le PFF 2 a bénéficié à 57% de la contribution des institutions de financement de développement européennes et américaines, soit 82 millions de dollars. Il s’agit de CDC Group (30 millions USD), du Norfund (20 millions USD), de Finnfund (15 millions USD), de FinDev Canada (10 millions USD) et de BIO (7 millions USD). Le reste du montant a été apporté par d’autres investisseurs. 

Pour ces institutions, il est plus que jamais question de relever le défi urgent de la sécurité alimentaire en Afrique. 

Et pour cause, les importations alimentaires sur le continent ne cessent d’augmenter alors que l’Afrique est un grand producteur et exportateur de matières premières agricole brutes au monde. L’investissement de ces institutions vise alors à « maintenir l’emploi et améliorer la sécurité alimentaire sur tout le continent, tout en réduisant la dépendance à l’égard des importations » précise Clarisa De Franco, directrice générale et responsable des fonds de capital-investissement chez CDC Group, citée par La Tribune. 

Dans un passé récent, le Fonds a réussi à travers un véhicule financier destiné à l’agriculture en Afrique dénommé AAF (Fonds africain pour l’agriculture) à créer plus de 1800 emplois et à soutenir 86 000 agriculteurs sur le continent. Le fonds d’investissement Phatisa opère dans plus de 20 marchés africains dont l’Afrique du Sud, le Kenya, la Zambie et la Côte d’Ivoire.

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