Mali : la CEDEAO exige la désignation d’un président civil d’ici le 15 septembre

Le dossier du Mali était à l’ordre du jour de la rencontre des chefs la CEDEAO à Niamey au Niger ce 07 septembre 2020. L’organisation a confirmé ses sanctions économiques contre la junte au pouvoir à Bamako et contre les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Les chefs d’Etats ont également demandé aux militaires une cession du pouvoir aux civils d’ici le 15 septembre.

La communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semble bien décider à maintenir sa position face au coup de force des militaires maliens qu’elle a vigoureusement condamné. Réunis à Niamey au Niger, les chefs d’Etats et de Gouvernements ont lancé un ultimatum au Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Ces derniers ont jusqu’au 15 septembre pour rendre le pouvoir aux civils.

Pour la CEDEAO, le temps des coups d’État est révolu.
C’est une décision unanime qui a surpris les observateurs alors que des divergences d’opinions avaient été révélées entre les Présidents. 

Le colonel Assimi Goïtale nouvel homme fort de Bamako a jusqu’au 15 septembre 2020 pour répondre favorablement aux exigences de la CEDEAO. Toutefois, la transition qui devra conduire à une élection libre est maintenue pour une durée d’un an. C’est la condition selon la CEDEAO pour que le Mali demeure dans le concert des nations.
Le 18 août 2020 un groupe de soldat avait pris le pouvoir destituant le Président Ibrahim Boubacar Keita qui a été arrêté puis libéré et évacué en Arabie Saoudite. 

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