L’ONU s’alarme de l’inquiétante augmentation des déchets électroniques dans le monde

Environ 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générés en 2019 à raison de 7,3 kg par habitant, contre 44,4 millions de tonnes en 2014. Ce sont les chiffres que viennent d’annoncer l’ONU dans « The Global E-waste Monitor 2020 » son rapport annuel sur la question. En cinq ans, la production de déchets électroniques a connu une progression nette de 20%. Suivant les projections de ce rapport, le chiffre devrait s’établir à 74 millions de tonnes en 2030.

Ce qui inquiète le plus les nations, c’est que ces déchets toxiques comprennent souvent des substances toxiques et dangereuses qui peuvent présenter un risque grave pour la santé humaine et l’environnement.

Dans cette explosion du volume de déchets électroniques, l’Afrique apparaît comme un bon élève avec 2.9 millions de tonnes après l’Océanie 0.7 millions de tonnes. L’Asie, 24.9 millions de tonnes l’Amérique 13.1 millions de tonnes et l’Europe 12 millions de tonnes étant les plus grands acteurs de cette forme de pollution.

La faiblesse ou la quasi-absence d’unités de recyclage de ces déchets sur le continent l’exclut naturellement d’un important marché financier. En effet, l’ONU estime qu’environ 57 milliards de dollars d’or, d’argent, de cuivre sont jetés ou simplement brûlés. Voilà, qui pourrait réduire à la fois l’impact environnemental de ces déchets et créer de nouveaux emplois pour la jeunesse africaine.
En outre, les organisations régionales africaines devraient renforcer leur cadre légal et réglementaire pour mieux contrôler l’entrée de déchets électroniques en provenance d’autres continents et ne pas devenir une décharge à ciel ouvert.

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