FMI : Le programme de restructuration de la dette des pays pauvres n’est pas assez sollicité selon Kristalina Georgieva

Le programme mondial de restructuration de la dette du G20 n’a pas assez été sollicité par les pays pauvres qui en ont pourtant très besoin. C’est ce qu’a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva. Elle a mis en garde tous ces pays pauvres qui continuent de traverser « une situation difficile » mais qui hésitent à recourir au « cadre-commun ».

Georgieva a affirmé que les pays ayant recours au programme du G20 voient leur situation économique s’améliorer. « Je suis heureuse de dire que nous constatons des progrès au Tchad », a-t-elle écrit sur le site web de l’institution. « J’espère que nous réussirons à faire aboutir ces affaires dans ces pays ». Elle parlait en effet du Tchad, de l’Ethiopie et de la Zambie. Kristallina Georgieva veut que « d’autres pays se manifestent tôt » pour bénéficier du programme du G20.

D’après elle, les pays pauvres hésitent parce qu’ils sont inquiets des conséquences du programme. Y adhérer les exclurait des marchés d’emprunts de capitaux pour une période indéterminée. Kristallina Georgieva a déclaré que son institution travaillait à une nouvelle alternative. Celle-ci sera meilleure que le programme du G20 et l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD). Ce sera « une approche beaucoup plus prudente de la restructuration de la dette ». Il s’agit selon Georgieva, d’ « une priorité absolue » du FMI.