Le FMI débloque 271 millions de dollars pour soutenir le Burundi face aux défis économiques

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver un accord de 38 mois en faveur du Burundi, d’une valeur de 271 millions de dollars. Cette facilité élargie de crédit (FEC) vise à aider le pays à faire face aux conséquences économiques prolongées de la pandémie, à réduire sa vulnérabilité liée à la dette et à surmonter les chocs internes et externes. Les autorités burundaises se sont engagées à mettre en œuvre des réformes économiques et financières pour garantir une croissance durable et inclusive.

Le Burundi, un petit pays d’Afrique de l’Est, a fait face à une série de défis économiques en raison de la pandémie de COVID-19 et des retombées de la guerre en Ukraine. Ces chocs ont entraîné une hausse des prix des produits de base et des pressions inflationnistes internes, affectant la reprise économique du pays.

Pour répondre à ces défis, le Burundi a sollicité et obtenu un accord de 38 mois au titre de la FEC, avec un accès à 130% de la quote-part, représentant une aide financière de 271 millions de dollars. Cet accord vise à répondre aux besoins de balance des paiements, à renforcer les marges de manœuvre extérieures, à réduire la vulnérabilité liée à la dette publique et à soutenir la mise en œuvre du programme de réformes des autorités.

Les engagements clés du programme comprennent une consolidation budgétaire améliorée grâce à une augmentation des recettes, des investissements et des emprunts prudents tout en préservant les dépenses sociales essentielles. Le programme prévoit également l’unification des marchés officiels et parallèles des changes et la libéralisation du marché des changes pour rétablir la viabilité extérieure. Une politique monétaire plus stricte sera mise en place pour contenir l’inflation, moderniser le cadre monétaire et stabiliser le secteur financier. Enfin, des réformes structurelles et de gouvernance seront entreprises pour encourager une croissance inclusive et la création d’emplois.

Les autorités burundaises se sont engagées à recalibrer leur politique économique pour surmonter les défis actuels. L’accord FEC devrait également ouvrir la voie à des financements supplémentaires des bailleurs de fonds, essentiels pour aider le Burundi à sortir de sa situation de fragilité et à bâtir une économie plus résiliente et prospère.

Commentaires: 0

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *