Niger : la Banque mondiale octroie 230 millions de dollars pour améliorer le système éducatif

Le gouvernement fait face à des défis pour améliorer le système éducatif en raison de contraintes démographiques, de ressources limitées et de problèmes de sécurité récurrents. Afin de soutenir les autorités nigériennes dans cette entreprise, la Banque mondiale a annoncé publiquement, le vendredi 23 juin, un nouveau financement de 230 millions de dollars (environ 138,5 milliards FCFA).

Ce fonds sera mobilisé dans le cadre du projet LIRE (Learning Improvement for Results in Education), qui vise à aider le gouvernement nigérien à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité des environnements d’enseignement et d’apprentissage, ainsi que la planification et la gestion de l’éducation dans le pays. Le projet LIRE se concentrera particulièrement sur la construction de salles de classe permanentes et favorisera l’accès des filles à une éducation de qualité en construisant des internats réservés aux filles. L’objectif à long terme est de relever les défis éducatifs du pays au cours des six prochaines années.

« Ce financement permettra de renforcer l’impact du projet LIRE en consolidant les activités déjà réussies et en introduisant de nouvelles initiatives visant à améliorer la qualité globale de l’apprentissage. (…) Il renforcera l’impact global du projet sur le développement en finançant la construction d’écoles à travers tout le pays, en mettant en place des internats pour les filles afin d’augmenter les taux d’accès et de rétention, et en améliorant les résultats de l’apprentissage », a expliqué Waly Wane, responsable des pratiques éducatives de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Selon la Banque mondiale, le système éducatif nigérien fait face à d’importants risques de vulnérabilité. La pression démographique, les ressources limitées et les problèmes sécuritaires ont un impact significatif sur l’accès à l’éducation et les résultats d’apprentissage dans le pays. « Cela affecte sérieusement la couverture et la réalisation de l’enseignement primaire universel, avec des taux de scolarisation bas et des taux d’abandon élevés », révèle le communiqué de presse.

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