La Namibie interdit l’exportation de métaux critiques
Le gouvernement namibien a stoppé l’exportation de lithium non traité et d’autres minéraux critiques, dans le but de capitaliser sur la demande croissante de métaux utilisés dans les technologies énergétiques propres. Cette décision reflète la volonté du pays d’Afrique australe de devenir un acteur majeur dans le secteur des énergies renouvelables.
Dans une déclaration officielle du gouvernement namibien jeudi dernier, il a été annoncé que l’exportation de certains minéraux critiques serait désormais interdite. Parmi ces minéraux figurent le minerai de lithium broyé non transformé, le cobalt, le manganèse, le graphite et les minéraux de terres rares, tels que le dysprosium et le terbium. Cependant, de petites quantités de ces minéraux pourront être exportées, sous réserve de l’approbation du ministre des Mines.
En restreignant l’exportation de ces minéraux critiques, la Namibie cherche à renforcer son propre secteur des énergies propres et à devenir un fournisseur clé de métaux utilisés dans les technologies énergétiques propres à l’échelle mondiale. Cette initiative pourrait stimuler l’économie namibienne, créer des emplois locaux et favoriser une transition plus rapide vers des sources d’énergie plus propres et durables. En capitalisant sur ses ressources naturelles abondantes, la Namibie pourrait se positionner en tant que leader régional dans le domaine des énergies renouvelables et contribuer ainsi à l’effort mondial visant à lutter contre le changement climatique.
La Namibie est connue comme l’un des principaux producteurs mondiaux d’uranium et de diamants de qualité gemme. Il a commencé, ces dernières années, à susciter un intérêt croissant en raison de ses gisements de métaux de batterie, essentiels au stockage de l’énergie renouvelable.