La RDC et l’Angola sur le point de résoudre un différend pétrolier de 50 ans
La République démocratique du Congo et l’Angola sont sur le point de conclure un accord historique concernant l’un des blocs offshore disputés depuis 50 ans. Selon le ministre congolais du Pétrole, Didier Budimbu, les deux pays et l’opérateur Chevron se partageraient équitablement les participations dans le bloc 14, tandis que d’autres discussions sont en cours pour les blocs supplémentaires. Cet accord pourrait contribuer à apaiser les tensions et à renforcer la coopération entre les deux pays voisins.
La République démocratique du Congo et l’Angola semblent être sur le point de résoudre un différend qui a duré plus d’un demi-siècle concernant les droits d’exploitation pétrolière dans les blocs offshore. Le ministre congolais du Pétrole, Didier Budimbu, a déclaré à Reuters que les négociations entre les deux pays avançaient favorablement, ouvrant ainsi la voie à un accord historique.
Selon les termes proposés par l’Angola et Chevron, chaque pays détiendrait une participation de 30% dans le bloc 14, tandis que l’opérateur Chevron conserverait les 40% restants. Cette répartition équitable des participations permettrait de mettre un terme à des décennies de tensions et de différends entre les deux nations.
L’accord proposé pourrait également renforcer la coopération économique entre la République démocratique du Congo et l’Angola. Les blocs offshore en question sont réputés pour leurs vastes réserves de pétrole, offrant ainsi une opportunité économique significative pour les deux pays.
Didier Budimbu a exprimé son optimisme quant à la conclusion imminente de l’accord, soulignant que les deux parties étaient disposées à trouver une solution mutuellement bénéfique. Il a déclaré : « Nous devons nous revoir très bientôt et les choses peuvent aller très vite. Les deux pays auront environ 30%, et 40% pour l’opérateur. »
En plus de l’accord sur le bloc 14, des discussions sont également en cours concernant les autres blocs qui chevauchent les eaux territoriales des deux pays le long de la côte atlantique. Si ces négociations aboutissent également à un compromis satisfaisant, cela renforcerait davantage la stabilité et la coopération régionale.
L’un des points importants de l’accord est la décision de la compagnie pétrolière publique angolaise, Sonangol, d’annuler une dette de 200 millions de dollars que lui doit la compagnie pétrolière publique congolaise, Sonahydroc. Cette annulation de dette démontre la volonté des deux parties de mettre de côté les contentieux passés et de construire une relation plus solide à l’avenir.
Alors que les détails finaux de l’accord restent à être finalisés, cette avancée majeure dans les négociations témoigne de la volonté des deux pays de résoudre pacifiquement leurs différends et de promouvoir la coopération régionale. Un accord réussi ouvrirait la voie à une exploitation pétrolière mutuellement bénéfique dans la région, tout en jetant les bases d’une relation plus stable et harmonieuse entre la République démocratique du Congo et l’Angola