Le groupe suisse ASC Impact investira 23 milliards FCFA en République du Congo
Le groupe multinational suisse ASC Impact, dirigé par Karl E. Kirchmayer, a récemment annoncé son intention d’investir 38 millions $ pour développer les secteurs de l’agriculture et du bois et générer des milliers d’emplois dans le pays.
Karl E. Kirchmayer, président directeur général du groupe ASC Impact, a annoncé lors d’une réunion avec les représentants de la primature congolaise et plusieurs ministères clés, que le groupe suisse s’engageait à investir 23 milliards de francs CFA en République du Congo. Cette initiative majeure vise à stimuler l’économie congolaise et à créer environ six mille emplois dans les secteurs de l’agriculture et du bois.
Le groupe ASC Impact a exprimé son intérêt pour l’obtention de 42 000 hectares de terres agricoles dans le département du Niari. Cette zone sera dédiée à la production agricole et contribuera à renforcer la sécurité alimentaire dans le pays. De plus, ASC Impact a également demandé plus de 178 hectares dans la région de la Cuvette pour des activités d’afforestation, visant ainsi à protéger et restaurer les écosystèmes forestiers.
En ce qui concerne le secteur du bois, le groupe suisse souhaite obtenir 50 000 hectares de terres pour l’aménagement forestier et la transformation avancée du bois. Ce projet inclut également le développement de l’unité forestière d’exploitation Mila Mila, située dans le département du Niari, avec pour objectif de contribuer au développement local et à la création d’emplois durables.
L’entreprise tricentenaire prévoit également d’investir dans la transformation du bois en produits finis, en établissant des installations dans les zones économiques spéciales d’Oyo-Ollombo et de Pointe-Noire. Cela permettra d’ajouter de la valeur aux ressources forestières du pays et de favoriser la création d’emplois dans les industries de transformation.
Annick Mongo, directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements, a souligné que le groupe ASC Impact est prêt à entrer en phase opérationnelle dès que les obstacles concernant les autorisations d’exploitation forestière et l’accès aux terres cultivables auront été levés. Les autorités congolaises travaillent en étroite collaboration avec le groupe pour faciliter ces processus et créer un environnement favorable aux investissements étrangers.