Le Zimbabwe fixe de nouvelles règles sur la répartition des revenus générés par les crédits-carbone

La semaine dernière, le gouvernement a annulé tous les programmes de compensation carbone qui étaient en cours sur son territoire. Désormais, les développeurs de ces projets doivent laisser la majeure partie des recettes aux communautés locales.

Au Zimbabwe, l’État prendra désormais 50 % des revenus générés par les programmes de compensation carbone développés sur le territoire national. Les investisseurs étrangers n’auront droit qu’à une part de 30 % au maximum. Les investisseurs locaux doivent quant à eux avoir au moins 20 %.

C’est ce qui ressort de la nouvelle réglementation du gouvernement zimbabwéen sur la répartition des recettes issues des programmes de compensation carbone. Les développeurs de projets de crédits-carbone opérant dans le pays disposent d’un délai de deux mois pour s’y conformer.

Les autorités expliquent cette décision par la nécessité de faire profiter les projets de compensation aux communautés locales. « Ce n’est pas à l’élite de siphonner autant d’argent qu’elle peut » a déclaré Mangaliso Ndlovu, ministre de l’Environnement. Le Zimbabwe est le 12e plus grand créateur de compensations carbone au monde. Il produit annuellement 4,2 millions de crédits-carbone à partir d’une trentaine de projets qui sont pour la plupart basés sur le reboisement.

Commentaires: 0

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *