Les pays africains peuvent doubler les revenus issus de leurs ressources naturelles

La Banque mondiale recommande aux États de mieux taxer les industries exploitant leurs ressources. Elle les invite à supprimer toutes les subventions implicites au développement des projets miniers et pétroliers.

Les pays d’Afrique subsaharienne ne captent que 40 % des revenus qu’ils pourraient tirer de leurs ressources naturelles. C’est ce qu’indique le nouveau rapport de la Banque mondiale intitulé Africa’s Resource Future. D’après le prêteur basé à Washington, les pays africains peuvent doubler les recettes qu’ils perçoivent sur l’exploitation de leur pétrole, de leur gaz et de leurs mines.

Pour ce faire, ils doivent mettre en œuvre des réformes visant à améliorer l’administration fiscale, promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif et intégrer le coût des impacts environnementaux et sociaux dans les redevances à percevoir sur les projets d’exploitation. En maximisant leurs revenus grâce aux taxes et aux redevances, les pays pourraient mieux financer leur budget et réduire leur recours aux marchés de la dette.

Ils pourront également supprimer des subventions implicites qu’ils accordent aux firmes étrangères sans s’en rendre compte. Avec la transition énergétique actuelle, les ressources naturelles d’Afrique constituent un véritable trésor économique pour les pays de la région. Ils pourraient tirer suffisamment de profits de leur exploitation pour accélérer leur croissance et leur développement.

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