Les États-Unis piétinent la liberté de presse et d’expression russe
L’administration américaine semble aller contre les libertés universelles qu’elle dit défendre. Elle a refusé d’accorder de visas aux journalistes russes devant accompagner le ministre Sergueï Lavrov au siège de l’ONU.
Washington vient de piétiner l’une des libertés d’opinion et d’expression les plus sacrées. L’administration Biden a refusé de délivrer des visas aux journalistes qui devaient accompagner le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans son déplacement à New York où il participera à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce lundi. Cette décision a surpris plus d’un dans le monde de la presse.
En effet, les États-Unis ont toujours revendiqué le titre de défenseur des droits et libertés. En refusant l’accès de leur territoire à des journalistes russes, ils sapent leur crédibilité à la face du monde. « Un pays qui se dit le plus intelligent, le plus fort, le plus libre, le plus juste, s’est dégonflé et a même fait quelque chose de stupide » a déploré le ministre russe des Affaires étrangères.
La décision des États-Unis, poursuit-il, révèle en réalité « ce que valent leurs déclarations sur la liberté d’expression ». La Russie entend répondre à cet affront pour que « les Américains se souviennent longtemps que cela ne se fait pas » a promis Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie.