Le Burkina Faso décline un plan de 12 milliards $ pour son développement et sa stabilisation
Le plan a été présenté à l’Assemblée législative de transition (ALT) cette semaine. Il sera financé à 40 % par l’État lui-même.
Le ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso a décliné un plan de 12,8 milliards $ pour assurer son développement et sa stabilisation. Le programme nommé PASD a été soumis à l’approbation du système parlementaire mis en place dans le cadre de la transition. Il permettra notamment de lutter contre le terrorisme, de répondre à la crise humanitaire et sécuritaire, de reformer les institutions de l’État pour les rendre plus crédibles et viables. Un volet du plan sera destiné aux actions de réconciliation nationale.
Le PASD sera financé à hauteur de 40 % par l’État burkinabé. Le reste du financement nécessaire proviendra des prêts, des subventions et de l’aide du secteur privé. Pour mobiliser sa part, le gouvernement s’est lancé dans une série d’actions et de réformes. On peut déjà évoquer l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement de la lutte contre la fraude et les détournements publics, l’amélioration de l’environnement des affaires, etc. Depuis son accession au sommet de l’État burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé à ramener la paix dans son pays et à amorcer sa croissance durable.