Le Kenya recherche 4,8 milliards $ pour couvrir les importations de carburant
L’État veut retirer aux entreprises privées les activités d’importation de carburant au profit des entités publiques. Cette mesure vise à réduire la pression sur les réserves en devises étrangères. Celles-ci ont chuté à leur plus bas niveau en 11 ans.
Le Kenya recherche une ligne de crédit de 4,8 milliards $ auprès d’un groupe de banques. On retrouve parmi elles, KCB Bank, Standard Bank Group, Abu Dhabi Commercial Bank et Deustche Bank. Cette facilité de crédit permettra de couvrir les importations de carburant. Selon les autorités, la consommation pétrolière nationale est estimée à 950 000 tonnes par mois. Ces besoins nécessitent des dépenses d’environ 500 millions $ par mois et pèsent énormément sur les réserves de changes du pays.
L’objectif du gouvernement est donc de réduire cette pression en retirant aux entreprises privées, les activités d’importation de carburant qui reviendront désormais aux entités appartenant à l’État. La nouvelle mesure privera des sociétés telles que OryxEnergies et Vivo Energy d’importants marchés. Elle permettra néanmoins, selon les autorités, de limiter la chute des réserves en devises. Ces dernières sont tombées à 6,6 milliards $, soit leur plus bas niveau en près de 11 ans.