« Le prix du carbone ne doit pas être fixé par une partie » : Elizabeth Maruma Mrema

Les pays africains réclament un marché de carbone souverain. Plusieurs d’entre les représentants africains se sont exprimés sur la question du marché de carbone. Ils sont tous des participants au One Forest Summit.

Le marché carbone a un atout et est actuellement en gestation, basé sur une démarche volontaire. Le sujet a suscité plusieurs interventions dont celles des pays africains. Ces dirigeants souhaitent que le marché carbone devienne un marché souverain. Autrement dit, ils souhaitent qu’ils fonctionnent de façon classique, où la fixation du prix se fait selon la loi de l’offre et de la demande.

La ministre congolaise du Climat s’est prononcée sur la question. D’après elle, la tonne de carbone séquestrée pourrait se monnayer entre 50 et 150 dollars. Cela se fera contre 10 à 30 dollars sur le marché carbone volontaire. Le ministre chargé des Eaux et des forêts au Gabon a aussi partagé sa vision sur la question. Pour Lee White, il serait bien d’opter pour un prix juste des services de la nature, d’une redevance biodiversité.

La directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l’Environnement a aussi donné son mot sur le sujet. Elizabeth Maruma Mrema affirme donc que « le prix du carbone ne doit pas être fixé par une partie. Il faut des prix efficients pour mieux protéger les forêts. » Un spécialiste de la finance verte a appelé les États à s’accorder sur un seul point.

Commentaires: 0

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *