Électrification rurale : le Togo obtient un financement de 64,2 millions de dollars de la Banque mondiale
Un accord vient d’être trouvé entre le Togo et la Banque mondiale. Il porte sur un financement de 64,2 millions de dollars destiné à l’électrification de plus de 60 localités. La convention a été signée par Sani Yaya, ministre togolais de l’Économie et des Finances et Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Togo.
L’accord s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence pour l’énergie solaire (Respit). Il s’agit d’un projet régional initié par l’organisation de Breton Woods. L’initiative vise à augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable connectée au réseau. Elle pourra aussi renforcer l’intégration régionale au Togo, au Tchad, au Liberia et en Sierra Leone.
Avec le Respit, le Togo souhaite construire une centrale solaire photovoltaïque de 25 MW, équipée d’un système de stockage par batteries de 40 MWh. L’infrastructure sera localisée à Dalwak, près de la ville de Dapaong, située au nord, à la frontière avec le Burkina Faso. Ses installations alimenteront en électricité, plus de 60 localités dans le nord du Togo.
Ce projet permettra l’installation de 1 858 lampadaires pour l’éclairage public. Il impactera 12 100 ménages. D’après le gouvernement togolais, il pourra également « accélérer l’atteinte des objectifs de la stratégie d’électrification inscrits dans la Feuille de route 2025 ». De façon précise, il s’agit de l’objectif relatif à l’accès universel à l’électricité en 2030. Il pourra aussi permettre au Togo d’atteindre un taux d’électrification de 75 % à l’horizon 2025.