Grâce à la Zlecaf, les revenus des pays africains augmenteront d’au moins 500 milliards $ d’ici 2035
La Banque mondiale prévoit essentiellement deux scénarios de mise en œuvre de la Zlecaf au cours des prochaines années. Dans les deux cas, les revenus de l’Afrique bondiront d’au moins 8 % d’ici 2035.
Ces perspectives sont meilleures que celles initialement annoncées en 2020. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) vise à faire de l’Afrique, un marché unique, le plus grand du monde. Son opérationnalisation consistera notamment à supprimer les droits de douane sur 90% des produits échangés entre les pays africains. L’initiative devrait créer des millions d’emplois et augmenter considérablement le PIB du continent à terme.
Dans ses perspectives publiées en 2020, la Banque mondiale prévoyait une hausse de 7 % des revenus des pays africains d’ici 2035, suite à l’entrée en vigueur effective et totale de la Zlecaf. Cela devrait entraîner une augmentation de 450 milliards $ des recettes générées pour les États africains sur la période. Dans sa toute dernière évaluation, ces chiffres ont été revus à la hausse, rapporte Sika Finance. Ils varieront cette fois-ci en fonction de deux scénarios, poursuit la même source.
Dans un scénario de mise en œuvre réglementaire, les revenus des pays africains devraient augmenter d’environ 8 %, soit 506 milliards $ supplémentaires. Dans un cas de réalisation élargie de l’accord de la Zlecaf, la hausse sera de 9 %, soit 571 milliards $ de revenus supplémentaires. Ce dernier cas implique « une intégration plus poussée » dans les domaines de l’investissement, de la concurrence, du commerce électronique et des droits de propriété intellectuelle.