Un ancien ministre algérien condamné à 20 ans de prison ferme pour corruption

Deux autres anciens ministres ont également été condamnés à des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme. Ils avaient dirigé le pays sous le régime de Bouteflika.

La justice algérienne a condamné Chakib Khelil, ancien ministre de l’Énergie, à 20 ans de prison ferme. Il a été reconnu coupable de corruption et de « dilapidation de deniers publics lors de la conclusion de marché avec des entreprises étrangères ». Ce dernier chef d’accusation a également entrainé la condamnation de deux autres anciens ministres algériens à des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme. Il s’agit d’Amar Ghoul, ancien ministre des Travaux publics et de Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères.

Un mandat d’arrêt international a été émis contre Chakib Khelil. Ce dernier s’était réfugié aux États-Unis lorsqu’il faisait l’objet d’un premier mandat d’arrêt international émis en 2013. Il était accusé à l’époque d’avoir reçu des commissions occultes lors de l’attribution de contrats pétro-gaziers au géant italien ENI. Il est rentré au bercail en 2016 après l’abandon des poursuites avant de repartir, une nouvelle fois, lorsqu’une nouvelle procédure judiciaire a été lancée en 2019.

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