En zone Uemoa, la contribution de l’épargne au PIB régional a cru de 5% en 25 ans
Cette croissance impose désormais de nouveaux défis en matière d’éducation financière. Les populations doivent apprendre à investir leur épargne sur les marchés boursiers.
La contribution de l’épargne a cru de 5% dans le produit intérieur brut de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Elle est passée de 14,4% du PIB en 1998 à 20% actuellement. Ces chiffres ont été dévoilés par Badanam Patoki, président de l’Autorité des marchés financiers (Amf-Uemoa). Il s’exprimait ainsi au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Abidjan.
D’après lui, les flux financiers dans l’espace Uemoa s’élevaient à 2018 milliards FCFA (3,32 milliards $) en 2020, 1950 milliards FCFA (3,21 milliards $) en 2021 et 3727 milliards FCFA (6,13 milliards $) en 2022. La croissance du taux d’épargne au cours des 25 dernières années doit être renforcée, selon Patoki. Pour ce faire, il faudra « assurer une éducation financière des populations et leur permettre d’avoir une culture boursière » a-t-il indiqué. Il faudra apprendre aux gens à utiliser leur épargne pour investir sur les marchés boursiers et à tirer profit de cette énorme source de financements.