La Zambie a « institutionnalisé » la corruption entre 2016 et 2021 (FMI)

Le prêteur accuse le régime précédent d’avoir laissé prospérer la corruption. Plusieurs projets d’envergure ont été attribués à des proches politiques lors des appels d’offres.

La corruption s’est « enracinée » en Zambie entre 2009 et 2021, selon le Fonds monétaire international (FMI). Elle a été « institutionnalisée » entre 2016 et 2021 sous le régime de l’ancien président Edgar Lungu. À l’époque, les projets d’envergure qui faisaient l’objet d’un appel d’offres étaient attribués en fonction de relations politiques.

« Les énormes ressources financières investies dans des projets d’infrastructures, tels que la construction de routes, ont ouvert la voie à la corruption. En particulier dans l’attribution des appels d’offres, où les relations politiques ont permis aux membres de l’élite de contourner les règles et d’accéder à des contrats lucratifs » déplore un communiqué du prêteur basé à Washington.

Depuis son arrivée au pouvoir en août 2021, le successeur d’Edgar Lungu, le président Hakainde Hichilema s’est engagé à combattre la corruption. Il bénéficie du soutien du FMI qui a approuvé un programme d’aide de 1,3 milliard $ pour la Zambie en août 2022.

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