Le Nigeria doit supprimer la subvention de l’essence pour amorcer une croissance robuste (Banque mondiale)

Le prêteur multilatéral a publié un nouveau rapport sur le développement du Nigeria le mois dernier. Il y propose des réformes à mettre en œuvre pour relancer et maintenir une croissance robuste et inclusive.

Il faudra dans un premier temps « restaurer la stabilité macroéconomique par des mesures visant à réduire les déséquilibres intérieurs et extérieurs ». Pour ce faire, la Banque mondiale recommande d’éliminer la subvention au carburant. Cette dernière a fait perdre près de 12,04 milliards $ de revenus pétroliers à l’État en 2022, rapporte Le Point, soit l’équivalent de 30% du Budget annuel.

Outre cette mesure, le prêteur basé à Washington préconise un alignement des politiques de taux de change, de commerce, de monnaie et de fiscalité. L’adoption d’un taux de change unique a une fois encore été recommandée.

La Banque mondiale a également proposé deux grandes réformes pour réduire les chocs mondiaux sur l’économie nationale. L’une d’entre elle consistera à « stimuler le développement de la compétitivité du secteur privé en éliminant les contraintes structurelles qui entravent la productivité ». L’autre vise à « étendre la protection sociale au profit des pauvres et des plus vulnérables ».