La Banque mondiale offre 18 millions $ pour renforcer les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest
Les fonds seront investis dans le projet régional REDISSE. Ils bénéficieront notamment au Bénin, au Sénégal et à l’OOAS. L’objectif est de mieux préparer ces nations vulnérables aux pandémies et autres chocs sanitaires qui pourraient survenir.
La Banque mondiale a approuvé un financement de 18 millions $ pour la mise en œuvre du Programme régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies (REDISSE). Il s’agit d’un projet multisectoriel impliquant 16 pays en Afrique de l’Ouest et Centrale. Son objectif est de renforcer les capacités nationales et régionales pour faire face aux menaces de maladie humaine, animale et environnementale.
Le financement approuvé par la Banque mondiale bénéficiera essentiellement au Bénin, au Sénégal et à l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Il leur permettra « d’achever les activités restantes pour améliorer les systèmes de surveillance et d’information, renforcer les systèmes de laboratoire ainsi que leurs capacités en vue d’une meilleure collaboration inter-pays pour se préparer aux épidémies ». C’est ce qu’a déclaré Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne.
Le programme REDISSE a déjà bénéficié de quatre financements de la Banque mondiale de 2016 à 2019. Celui de cette année porte le total des fonds fournis par le prêteur multilatéral à 688,13 millions $. Les pays impliqués dans le programme REDISSE sont entre autres le Niger, le Nigeria, le Togo, la RDC, la RCA, le Tchad et l’Angola.