L’État sud-africain pourrait licencier du personnel pour stabiliser sa masse salariale

La rémunération des fonctionnaires représente près d’un tiers des dépenses de l’État. Le gouvernement devra modérer ses paiements pour maîtriser sa dette.

Il faudra plusieurs années à l’État sud-africain pour ramener sa masse salariale à un niveau viable. Il se pourrait même que le gouvernement en vienne à des licenciements importants à un moment donné. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Enoch Godongwana, lors d’une interview accordée à Bloomberg.

D’après lui, la masse salariale actuelle pèse sur les dépenses de l’État, soit près un tiers de ces dernières. Elle devrait d’ailleurs augmenter à cause de la hausse de 3% prévue sur les salaires au cours des trois prochaines années. Certains travailleurs ont demandé une augmentation de 10% et ont déclenché une grève hier pour obtenir satisfaction.

Le porte-parole du ministère de la Fonction publique, Moses Moshea, a indiqué que les fonctionnaires qui ne sont pas allés au travail ne seront tout simplement pas payés. « (…) Il n’y a pas de rémunération sans travail » a-t-il notifié. Quant au possible licenciement envisagé, le ministre Godongwana n’a donné aucune précision sur quand ou comment ce sera fait.