La RDC rejette une demande américaine visant à stopper la concession de blocs pétroliers
La République démocratique du Congo (RDC) a lancé depuis plusieurs semaines la mise aux enchères de 30 blocs pétroliers. L’exploitation de ces nouveaux gisements constitue une véritable menace pour l’environnement. Le régime en place n’entend pas pour autant abandonner son projet malgré l’urgence climatique.
La RDC rejoint les pays africains ayant décidé de poursuivre leurs nouveaux projets fossiles au cours des prochaines années. Le président Félix Tshisekedi a rejeté la requête américaine visant à stopper la concession de blocs pétroliers dans le bassin du Congo. Un projet qui menace à la fois l’écologie, l’environnement et des milliers de personnes vivant en communauté dans la région.
Le chef de l’État a défendu le droit de son pays d’exploiter ses ressources d’hydrocarbures. Un point de vue que partagent certains de ses homologues africains au Sénégal, au Mozambique, au Botswana et en Ouganda. Tous ces États ont récemment découvert l’énorme potentiel dont regorge leur sous-sol et ont décidé de s’en servir pour soutenir leur croissance économique.
Ils justifient cette ambition par l’argument de la très faible contribution de l’Afrique aux émissions de gaz à effet de serre, soit 3% des émissions mondiales. Cette manière de voir les choses n’en constitue pas moins un problème d’autant plus qu’en augmentant les émissions en Afrique, les objectifs climatiques seront difficilement atteints dans le monde.