Malgré l’urgence climatique, le financement du fossile a augmenté dans 8 pays africains
Les gouvernements africains ont dû augmenter les subventions sur les produits pétroliers. La solution, selon les experts, sera de développer les énergies renouvelables.
Le soutien public aux sources d’énergie fossiles a presque doublé à 697,2 milliards $ dans 51 pays à travers le monde. On retrouve parmi ceux-ci, 8 États africains, notamment le Ghana, le Nigeria et la Libye. Cette hausse enregistrée sur le financement du fossile résulte des effets de la crise russo-ukrainienne. Le plus grand facteur étant l’explosion des prix de l’énergie. Une situation qui a contraint certains gouvernements africains à augmenter les subventions accordées sur les produits pétroliers et autres sources d’énergie fossiles.
Cette analyse ressort d’une étude publiée cette semaine par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) en partenariat avec l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Ces deux organismes préconisent que des mécanismes soient mis en place pour protéger les pays africains de la flambée des prix de l’énergie sur le marché mondial. De leur côté, les gouvernements africains doivent investir davantage dans les énergies renouvelables. Ils doivent surtout trouver les moyens de rester dans la course vers la neutralité carbone.