Eni veut investir dans le gaz libyen

Le PDG de la firme italienne Eni, Claudio Descalzi, a récemment rencontré les dirigeants de la société pétrolière libyenne (NOC). Il s’est entretenu avec eux sur des sujets relatifs au développement du secteur gazier dans ce pays d’Afrique du Nord.

Le géant italien des hydrocarbures veut augmenter ses investissements dans le gaz libyen. Il cherche désormais à concentrer ses financements sur cette filière et sur le développement des énergies renouvelables. L’entreprise italienne n’abandonnera pas pour autant l’exploitation du pétrole dans le pays. Elle aidera la NOC à augmenter la production nationale de brut à 2 millions de barils par jour.

Dans le secteur gazier, Eni envisage de mettre en œuvre les projets stratégiques qu’il a présentés au président de la NOC, Farhat Omar Bengdara. Son ambition d’investir dans le gaz libyen intervient dans un contexte marqué par la rupture des relations entre l’Europe et la Russie. Avec l’arrêt des importations depuis Moscou, les pays-membres de l’Union européenne (UE) doivent trouver de nouveaux fournisseurs gaziers.

Une réelle opportunité pour les pays africains qui disposent d’importantes réserves gazières et recherchent des investissements pour les exploiter. Cette aubaine profite également aux entreprises internationales spécialisées dans l’exploitation du gaz. Elles pourront mieux se positionner sur les nouveaux marchés en émergence.