Irrigation-maroc

L’économie marocaine va croître de 1,3% en 2022 (Banque mondiale)

La croissance économique du Maroc ralentira fortement à 1,3% en 2022 après une performance de 7,9% en glissement annuel. C’est ce qu’a indiqué, hier, l’économiste principal de la Banque mondiale à Rabat, Javier Diaz Cassou. Cette décélération sera due aux effets de la crise mondiale et de la forte sécheresse qui touche actuellement le pays.

Le Maroc subit des pressions inflationnistes croissantes qui augmentent ses dépenses publiques et élargit davantage son déficit budgétaire. Les subventions accordées sur les prix du butane, de l’électricité, du blé, et autres, fragilisent l’économie nationale et la rendent vulnérable aux chocs.

Le Royaume chérifien est actuellement confronté à l’une des plus sévères conditions pluviométriques de son histoire. Cette situation impacte gravement les rendements agricoles et l’approvisionnement en eau potable. Diaz Cassou annonce d’ailleurs une pénurie d’eau qui deviendra un problème structurel dont les conséquences entraîneront de « grandes pertes économiques dans les décennies à venir », rapporte Infomédiaire.

L’économiste de la Banque mondiale préconise donc une forte augmentation des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’irrigation. Il faudra ajouter à cela, des politiques efficaces pour mieux gérer les ressources hydriques.

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