Le G7 annonce 600 milliards $ pour les projets d’infrastructures en Afrique et dans le monde
Les pays membres du G7 ont procédé hier au lancement du Partenariat mondial pour les infrastructures. Un programme visant à investir 600 milliards $ dans les pays en voie de développement, surtout en Afrique, d’ici 2027. Le projet est né de l’ambition des États-Unis d’Amérique de concurrencer l’Empire du Milieu.
La Chine œuvre depuis plusieurs années pour construire ses « Nouvelles routes de la soie ». Celles-ci consistent à financer de grands projets d’infrastructures à travers le monde grâce à des prêts qui ont fini par alourdir le fardeau de la dette en Afrique. Aujourd’hui, les occidentaux accusent Pékin d’avoir sciemment nourri chez les pays africains, un sentiment de redevabilité. Ils entendent ainsi développer des relations financières transparentes avec le continent, contrairement aux Chinois.
« Nous proposons de meilleures options » basées sur « des valeurs partagées » et respectueuses de l’environnement, de l’égalité de genre et des droits des travailleurs. C’est ce qu’a annoncé le président américain, Joe Biden. « Aujourd’hui, le monde a plus que jamais besoin de ces investissements et c’est là tout l’enjeu du Partenariat mondial pour les infrastructures » fait savoir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, citée par RFI.
« Nous devons, poursuit-elle, travailler côte à côte et montrer la puissance des investissements de développement ». Le G7 fera « une meilleure offre en matière d’investissement dans les infrastructures » renchérit Olaf Scholz, chancelier allemand. Sur la somme prévue, les États-Unis apporteront 200 milliards $. Selon l’administration Biden, « l’Afrique subsaharienne sera clairement une priorité majeure » du Partenariat.