La fintech Fido lève 30 millions $ pour étendre ses services en Ouganda

La société ghanéenne Fido a mobilisé 30 millions $ lors d’un tour de table de série A. Des fonds qu’elle utilisera pour étendre ses services de crédits en Ouganda et dans d’autres pays africains. Elle s’en servira également pour ouvrir un nouveau centre de développement à Accra. Celui-ci lui permettra d’automatiser la plupart de ses opérations pour en assurer l’efficacité et la durabilité.

« Nous observons sur le marché, l’émergence d’un segment de clientèle majoritairement composé de petits entrepreneurs qui n’ont pas vraiment accès aux systèmes bancaires traditionnels. Nous y voyons une opportunité. Nous leur fournirons des produits d’épargne entièrement numériques, faciles d’accès et d’utilisation ». C’est ce qu’a déclaré Alon Eitan, PDG de Fido, cité par TechCrunch.

Le choix porté sur l’Ouganda s’explique par ses multiples similitudes avec le Ghana. « L’Ouganda ressemble au Ghana sur bien des plans. Nous pensons que c’est un très grand marché, en termes de taille de population et de pénétration mobile. Il est très important pour nous d’aller sur un tel marché déjà mature afin de fournir nos services instantanément » a-t-il expliqué.

La fintech Fido accorde des prêts sur téléphone mobile allant jusqu’à 250 $ aux particuliers. Ces crédits sont remboursables en un ou plusieurs versements sur une période maximum de 6 mois. L’entreprise a démarré ses opérations en 2015 et compte 340 000 clients aujourd’hui. Ses levées de fonds se chiffrent désormais à 38 millions $.