Botswana : GNRI veut vendre une mine de cuivre à 1,5 milliard $

La société de capital-investissement GNRI (Global Natural Resource Investments) prévoit de vendre sa mine de cuivre de Khoemacau au Botswana. Elle recherche actuellement de potentiels acheteurs, indique une source proche du dossier citée par Bloomberg. La vente des actifs de ce gisement de cuivre pourrait coûter jusqu’à 1,5 milliard $.

La mine en question pourrait susciter l’intérêt de plusieurs entreprises cherchant à élargir leur emprise sur le marché mondial du cuivre. Faut-il le rappeler, ce métal fait partie des quatre minerais dont la demande explosera au cours des prochaines décennies en raison de la transition énergétique.

D’après les prévisions de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) citée par Comprendre.media, la consommation du cuivre doublera d’ici 2050. Sa valeur et celle du cobalt, du lithium et du nickel augmenteront de 600% sur la période. De quoi enrichir les exploitants de ce minerai et les pays qui en détiennent les plus grandes réserves.

Contacté par la presse, un représentant de GNRI a refusé de faire de commentaire. Pour rappel, la mine de Khoemacau a démarré ses activités en juin 2021. Elle a déjà atteint une production de 60 000 tonnes de cuivre par an.