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Centrafrique : Des entreprises minières chinoises accusées de « beaucoup de manquements »

Le gouvernement centrafricain pourrait bientôt punir des entreprises minières chinoises qui opèrent sur son territoire. Elles sont accusées d’avoir enfreint plusieurs règles. Le ministre centrafricain des mines, Léopold Mboli Fatran est descendu sur des sites d’exploitation aurifère ces derniers jours. « Nous avons constaté beaucoup de manquements » a-t-il confié à Jeune Afrique suite à sa mission.

Les sociétés chinoises concernées par ce non-respect s’exposent ainsi à des sanctions qui seront prises par une commission interministérielle. Il s’agit notamment de Zhigou Mining, IMC (Industrie minière de Centrafrique) et Thien Pao. La descente du ministre sur le terrain fait suite à la publication de plusieurs rapports des experts onusiens. Ces derniers révèlent des cas d’abus liés à l’exploitation minière en Centrafrique. Ils dénoncent également le financement des groupes armés par les revenus détournés de l’extraction aurifère.

Les trois entreprises chinoises visées par les autorités centrafricaines sont d’ailleurs accusées d’avoir payé ces rebelles. En juillet dernier, une autre entreprise minière chinoise nommée HW-Lepo avait été sanctionnée pour avoir exploité un gisement. Elle ne détenait qu’un permis d’exploration. Ses activités d’extraction ont donc été lancées « sans l’autorisation préalable de l’administration minière ».

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