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Afrique : 56% des urgences sanitaires sont dues au réchauffement climatique

La moitié des urgences sanitaires enregistrées au cours des deux dernières décennies sont des conséquences du réchauffement climatique. C’est ce qu’indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La plupart des événements de santé publique en Afrique résultent des inondations fréquentes et des maladies hydriques à transmission vectorielle.

L’épidémie de la dengue qui s’est déclenchée au Sénégal et s’est propagée dans la sous-région était, par exemple, due aux conditions climatiques extrêmes. Il en est de même pour le paludisme qui serait sous « l’éventail » du réchauffement climatique, selon l’OMS. Cette maladie continue de tuer des centaines de milliers d’Africains chaque année. « Bien que le continent (africain) contribue le moins au réchauffement climatique, il en subit toutes les conséquences » déplore Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, citée par France Info.

D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le pire reste à venir. « Si le réchauffement climatique atteint 1,5 °C, la distribution saisonnière des maladies à transmission vectorielle devrait augmenter ». Ce qui exposera « des dizaines de millions de personnes supplémentaires, principalement en Afrique orientale et australe » indique le groupe.

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