Mobile

Le Ghana impose une taxe de 1,5% sur les transactions financières électroniques

Le Parlement ghanéen a adopté une loi qui impose désormais une taxe de 1,5% sur toutes les transactions financières électroniques effectuées sur le territoire national. L’application de cette nouvelle mesure permettra à l’État de générer 927,5 millions $ de recettes. Des fonds qui serviront à l’amélioration de la situation économique et financière du pays. Le gouvernement utilisera ce financement pour résoudre les problèmes liés à la dette publique et au chômage, indique un communiqué officiel.

L’adoption de cette loi suscite assez de polémiques. Les Ghanéens considèrent la nouvelle taxe comme un fardeau supplémentaire qu’ils devront désormais supporter malgré la cherté de la vie due à la hausse des prix des matières premières. Les députés de l’opposition condamnent cette loi qu’ils qualifient d’injuste. « Le peuple a catégoriquement rejeté le prélèvement électronique et nos électeurs nous ont dit de le rejeter » a déclaré Isaac Adongo, un député de l’opposition cité par Aljazeera.

Cette mesure est importante pour redresser l’économie nationale selon le gouvernement. Le président Nana Akufo-Addo a d’ailleurs pris d’autres décisions comme celle-là pour rétablir la situation économique et financière du pays. Il a ordonné que le salaire des membres du gouvernement (président et ministres) soit réduit de 30%. Un prélèvement qui permettra d’économiser 400 millions $ dans les caisses de l’État.

Commentaires: 0

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *