Afrique : le Papss permettra d’économiser 5 milliards $ de coûts liés aux transactions
Le nouveau système de paiement transfrontalier africain (Papss) devrait permettre au continent d’économiser 5 milliards $/an. Ces frais sont liés aux transactions et au dédouanement des produits échangés par les pays africains. L’information a été donnée par le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, lors du lancement du Papss dans son pays.
Le nouveau système de paiement a été conçu pour faciliter les paiements commerciaux entre les pays membres de l’Union africaine (UA). Il devrait permettre d’effectuer des transactions à partir de n’importe quelle devise locale africaine. Il vise à renforcer les échanges commerciaux entre les Etats africains. L’objectif de ses initiateurs est de faire de l’Afrique, la plus grande zone de libre-échange au monde.
« Il s’agit d’une solution africaine à un problème africain » indique Bawumia. « C’est la réalisation la plus pratique et la plus importante dans le domaine des paiements panafricains depuis l’avènement des indépendances » poursuit-il. Le Papss favorisera à long terme, l’instauration d’une monnaie commune qui dynamisera davantage les échanges commerciaux transfrontaliers en Afrique. Selon les prévisions, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) devrait être pleinement opérationnelle d’ici 2030.